Quand on pense aromathérapie, soit on remonte à des racines anciennes, antiques, des civilisations lointaines… soit on se réfère à l’aromathérapie moderne. Pourtant, le moyen-âge a aussi apporté une contribution considérable à une meilleure connaissance des vertus des plantes.
Avec l’époque médiévale, mêlant souvent harmonieusement, visions, sciences et illustrations poétiques, les témoignages sensibles et sensés, parvenus jusqu’à nous sous forme de pages enluminées, font entrer, d’emblée, la botanique au rang d’Art.
Au XIIe siècle, parmi les figures marquantes de cette discipline naissante, Hildegarde de Bingen, occupe une place majeure. Étonnante moniale, fondatrice de monastères, médecin, naturaliste, musicienne, peintre, elle propose une classification botanique originale et recherche les vertus thérapeutiques et bénéfiques des végétaux dans une approche holistique. Elle consacre, dans son Liber de Arboribus, une place importante aux arbres, et notamment à l’étude des bourgeons, cette intuition sera théorisée, bien plus tard, avec la gemmothérapie.
L’utilisation, que nous faisons des bourgeons de tilleul dans notre Sérum et notre Crème Insolente Jeunesse, mais aussi le tempérament indépendant, libre de préjugés, d’Hildegarde de Bingen, font d’elle une femme résolument inspirante pour Sentéales.
Illustration extraite du Liber Floridus composé par Lambert – 1120.